nAu cours des 10 dernières années les progrès ci-après ont été réalisés :

nLe nombre de salles de classe (secteurs public et privé) est passé de 7.615 en 1989/90 à 18.252 en 1999/2000, soit une augmentation de 10.675 classes ;

nLe taux brut d’inscription est passé de 26,81% en 1990 à 57% en 2000 ;

nLe taux brut d’inscription des filles est passé de 17,3% en 1990 à 44,33% en 2000 ;

nLe nombre total d’enseignants du primaire est passé 8.140 en 1990 à 17.340 en 2000 ;

nEn dépit de ces progrès, le niveau de la scolarisation reste encore faible. En 1999, le taux brut de scolarisation au primaire était évalué à 53,5 pour cent, contre une moyenne de 72% pour l’ensemble des pays africains au sud du Sahara. Suivant les données du recensement démographique de 1996, seuls 25 pour cent des individus âgés de 15 ans et plus sont alphabétisés.

nLes régions de la Moyenne Guinée et de la Haute Guinée sont les moins alphabétisées, avec un taux d’environ 13 pour cent seulement en Haute Guinée et 19 pour cent pour la Moyenne Guinée, contre 23 et 26 pour cent, respectivement pour la Guinée Forestière et pour la Basse Guinée. En milieu urbain, les taux d’alphabétisation des hommes et des femmes étaient respectivement de 60% et 36% ; alors qu’en milieu rural ces taux étaient respectivement de 25% et 6%.

nSi l’éducation des enfants est fortement liée au revenu des parents, une forte corrélation apparaît également entre le niveau de pauvreté et le degré d’instruction du chef de famille. En 1994/95, parmi les familles dont le chef est illettré 62 pour cent se situaient en dessous du seuil de pauvreté, contre 42 pour cent pour ceux avec une éducation primaire et seulement 5 pour cent pour ceux ayant reçu une éducation universitaire (EIBC). .