nLa carte ci-dessus présente le niveau de pauvreté dans les différentes préfectures du pays sur la base d’un indice synthétique qui prend en compte quinze variables socio-économiques (nombre de points d'eau par 100 km2, pourcentage de pistes réhabilitées ou construites, pourcentage de routes viables, taux d'électrification, nombre de postes téléphoniques privés, surface de bas-fonds aménagés, surface de plaines aménagées, surface totale cultivée par actif, proportion d'exploitants encadrés par des projet, nombre d'habitants pour un centre de santé, nombre d'habitants pour un médecin ou une infirmière, taux brut de scolarité, nombre d'habitants par fonctionnaire, montant des salaires, retraites et pensions versés par personne, montant des investissements prévus par les CRD). 

nCette carte montre que les préfectures au Nord-Ouest et Nord-Est du pays (Haute Guinée et Moyenne Guinée) sont plus pauvres que celles de la côte atlantique et du sud du pays. Cette bande de pauvreté est de manière générale caractérisée par un faible taux d'urbanisation, un déficit d'infrastructures et d'équipements de production et de communication, une plus faible concentration de services de santé, d'enseignement et d'agriculture.

nL’incidence de la pauvreté est 2 fois plus élevée en milieu rural (52,5%) qu’en milieu urbain (25%) et, par rapport au niveau de la pauvreté à Conakry, 7,8 fois plus élevée. La contribution du milieu rural à la pauvreté nationale se chiffre à 87,5%. L’extrême pauvreté concerne près de 18% de la population rurale contre 0,3% à Conakry et 5,6% au niveau des autres centres urbains.

nEn milieu urbain, malgré une incidence de pauvreté plus faible, certains problèmes restent aigus. En particulier, certaines zones sont surpeuplées et mal desservies par les infrastructures (transport, écoles, centres de santé, services municipaux, etc.). Ces problèmes urbains sont accentués en particulier par l’exode rural et l’expansion rapide des centres urbains.

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